Le pilote espagnol fera son retour en Superbike en 2019 après avoir couru les cinq dernières courses MotoGP de la saison 2018. Il a d’ores et déjà essayé sa nouvelle machine, et le potentiel semble bel et bien là.


Après quatre années passées en Moto2, Jordi Torres est parti vers le World Superbike en 2015 où il a réalisé une excellente première saison avec une victoire et trois podiums sur une Aprilia. Il est resté dans la catégorie depuis, en roulant en 2016 et 2017 sur BMW et en 2018 sur MV Agusta. Il a néanmoins arrêté la saison plus tôt que prévu afin de venir remplacer Tito Rabat, blessé, dans l’équipe Avintia Racing en MotoGP.

Le pilote espagnol a donc pris part aux cinq derniers Grands Prix à Aragon, Buriram, Motegi, Phillip Island et Valence (avec une absence à Sepang en raison d’une blessure) et est parvenu à marquer un point lors de la dernière course. Bien évidemment, les places en MotoGP se faisant très rares pour 2019, il est logiquement revenu en World Superbike, mais sur Kawasaki cette fois, dans le team Pedercini Racing.

Torres a découvert sa nouvelle machine pour la première fois à la mi-décembre sur le circuit d’Almeria, en Espagne, où l’équipe a réalisé deux jours de tests privés. Il s’est montré très optimiste au sujet de sa Kawasaki Ninja ZX-10RR et pourrait revenir aux avant-postes l’an prochain : « Le bilan de ces deux jours de test est positif. La moto a un excellent potentiel et j’ai un bon ressenti dessus. Elle permet de faire beaucoup de choses ! Elle est facile à manipuler, l’avant est stable et il n’est pas difficile de comprendre ce qu’il se passe avec l’arrière. À présent nous devons simplement nous concentrer sur ce que nous devons améliorer en vue d’être plus compétitifs, comme la façon de tourner suffisamment vite la machine en sortie de virages pour gagner des mètres. »

© Photos de Pedro Lamazares.