Grâce à sa troisième place obtenue aux États-Unis, Jack y est monté sur le podium pour la première fois depuis qu’il avait remporté le Grand Prix des Pays-Bas à Assen en 2016. Miller mène maintenant le classement des pilotes faisant partie d’une équipe indépendante avec 29 points, soit une avance de 7 unités sur le deuxième Takaaki Nakagami.

Lors du premier Grand Prix en Moto3 à Jerez de l’Australien, il commençait très honorablement en 2014 avec la 4e place en qualification. Il terminait quatrième de la course et n’a jamais fait aussi bien par la suite en MotoGP : 20e en 2015, 17e en 2016, chute avec Bautista dans le premier virage en 2017, et 6e l’an dernier, son meilleur résultat jusqu’à présent en MotoGP sur le Circuit Ángel Nieto.

Ce vendredi matin, lors de la FP1, Miller occupait longtemps la cinquième position en 1’38.794, à 0.5 de Marc Márquez. Il progressait en 1’38.464 en fin de séance et terminait septième à 0.543 de Márquez. Il possédait 0.010 d’avance sur Danilo Petrucci.

Miller était très motivé : « Je suis maintenant à la limite du top cinq du championnat, et c’est notre objectif ici à Jerez. C’est un GP qui n’a généralement pas si bien fonctionné pour moi depuis que je suis en MotoGP, mais cela commence à ressembler à une année où nous pouvons changer quelques choses ».

Pour Jack comme pour les autres, l’une des interrogations était le nouveau revêtement du circuit andalou. Selon Michelin, « le circuit de Jerez a subi d’importants travaux pendant l’intersaison afin de gommer les défauts du resurfaçage de l’an passé. De nombreuses sections ont donc été de nouveau re-surfacées et il a fallu en tenir compte dans la préparation de cette course longue de 25 tours. Michelin propose donc une allocation pneumatique plus étoffée que d’habitude, avec quatre Michelin Power Slicks avant et quatre arrière afin d’offrir le meilleur choix et les meilleures performances aux teams et pilotes ».

Lors de la deuxième séance d’essais libres de l’après-midi, Jack occupait rapidement la septième position avec un temps de 1’38.760, à 0.6 de Márquez. C’était un peu moins vite que le matin. Au classement confondu provisoire, il pointait à la huitième place, à 0.5 du Champion du Monde en titre et de sa Honda.

Puis la séance était interrompue au drapeau rouge à 2’42 de la fin, quand Bradley Smith et Karel Abraham chutaient (séparément) dans le virage 5 sans gravité. Après l’interruption, la Direction de course décidait de ne pas annuler les 2’42 restantes et ouvrait brièvement la piste aux concurrents.

Miller se classait onzième de la FP2, mais dixième des deux premières séances confondues. Il pointait à 0.555 du leader Danilo Petrucci, mais étonnamment derrière le wildcard Stefan Bradl, ce qui semblait indiquer qu’il lui restait une importante marge de progression pour ce samedi.

Selon Jack Miller, « La moto fonctionne bien et les temps ne sont pas très indicatifs. J’aurais pu faire beaucoup mieux sur le chrono mais j’ai commis une petite erreur en rétrogradant ».

« En tout cas, je suis satisfait parce que c’était une bonne journée et que nous avons eu un très bon rythme de course pendant l’essai sur longue distance ».

Classement de la première journée d’essais libres :

Chronos de référence :

Record des essais : 1’37.653 par Cal Crutchlow (LCR Honda) en 2018

Record du tour : 1’38.735 par Jorge Lorenzo (Movistar Yamaha MotoGP) en 2015

Meilleure vitesse de pointe : 295,9 km/h pour Andrea Iannone (Ducati Team) en 2015

Classement provisoire du Championnat du Monde :

1 Andrea DOVIZIOSO-Ducati 54 points

2 Valentino ROSSI-Yamaha 51

3 Álex RINS-Suzuki 49

4 Marc MÁRQUEZ-Honda 45

5 Danilo PETRUCCI-Ducati 30

6 Jack MILLER-Ducati 29

7 Takaaki NAKAGAMI-Honda 22

8 Cal CRUTCHLOW-Honda 19

9 Pol ESPARGARÓ-KTM 18

10 Fabio QUARTARARO-Yamaha 17

11 Franco MORBIDELLI-Yamaha 16

12 Maverick VIÑALES-Yamaha 14

13 Aleix ESPARGARÓ-Aprilia 13

14 Francesco BAGNAIA-Ducati 9

15 Joan MIR-Suzuki 8

16 Miguel OLIVEIRA-KTM 7

17 Jorge LORENZO-Honda 7

18 Andrea IANNONE-Aprilia 6

19 Johann ZARCO-KTM 5

20 Tito RABAT-Ducati 1

 

Vidéo : L’explication des pneus Michelin pour Jerez

Photos © Pramac Racing, motogp.com / Dorna