Miguel Oliveira restera l’homme fort de la fin de saison 2017 de Moto2. Et pour cause : remporter les trois derniers Grands Prix de rang, ça vous fait monter la côte et si, en plus, vous concrétisez avec un nouveau châssis, vous comblez votre employeur KTM qui voit son carnet de rendez-vous se remplir pour passer commande. Maintenant, il s’agira de savoir l’an prochain qui, de l’homme ou de la machine, a été le plus déterminant. Un challenge que le pilote portugais prend d’ores et déjà très au sérieux.
Une détermination qu’il a affichée dès les premiers tests de l’intersaison, et notamment lors des deux jours passés à Valence. Un travail qu’il a terminé second, derrière un Bagnaia tout aussi motivé sur la Kalex. Les deux hommes ont été les seuls à tourner en dessous des 1’35 au tour et à battre, donc, la pole-position du Grand Prix qui était l’ultime de la campagne 2017.
« Tout s’est bien passé durant les tests d’intersaison effectués à Jerez et Valence » commente l’équipier d’un Brad Binder qui a aussi retrouvé le rythme. « On a fait quelques changements sur la moto et on a évalué certaines choses comme de nouveaux réglages de suspensions. A Valence, l’adhérence était meilleure que lors du Grand Prix. On a pu mieux faire travailler les pneus ».
« Cet hiver, je vais accentuer mon entraînement par rapport aux autres années car la concurrence, lors de la prochaine saison sera plus rude. Je m’attends à une année très compétitive. Il y aura beaucoup de pilotes rapides. La concurrence sera là. Il faudra être bien préparé pour ce combat ».
Chez Brad Binder, on ne fera pas moins mais le Sud-Africain précise que ses blessures passées ne sont pas encore oubliées : « lors des tests, j’ai ressenti des douleurs à mon bras. Elles sont maintenant là avec moi depuis un moment alors j’ai pris l’habitude de les supporter ».