Pendant que les pilotes d’essai chauffent la piste de Sepang, leurs homologues titulaires fourbissent leurs armes pour faire leur rentrée sur le même tracé le 7 février. Parmi eux, un Jack Miller qui regarde aussi l’évolution du marché des transferts. Il se rend compte que les opportunités pour Ducati de trouver un champion ailleurs que dans son clan pour un poste dans le team officiel se réduisent comme peau de chagrin. Il faut donc prendre date et avant de se lancer dans la mêlée, l’Australien se fait entendre…

Jack Miller a fait une saison 2019 au cours de laquelle il est apparu plus mature et concentré sur son sujet. Cinq podiums sont venus illustrer ce progrès, à Austin, à Brno, en Aragon puis chez lui à Phillip Island et à Valence. Huitième au général avec 165 points, il ne rend que 11 points à Danilo Petrucci, équipier d’Andrea Dovizioso, sixième. Entre les deux, un certain Valentino Rossi

Le pilote Pramac est donc sur la bonne lancée qu’il voudra confirmer cette année. D’autant plus qu’au bout du chemin, il veut entrevoir la Ducati rouge. Et il ne s’en cache pas : « une équipe d’usine est le seul moyen de remporter un championnat », a expliqué l’Australien à Motorcycle News. « 2019 a été ma première année sur une moto d’usine MotoGP et j’ai obtenu cinq résultats dans les trois premiers. Nous avons raté quelques podiums supplémentaires à cause de problèmes techniques. »

Pour Miller, qui a eu 25 ans le 18 janvier, le moment est arrivé : « j’ai la jeunesse de mon côté, je n’ai que 25 ans. Je suis jeune, j’ai faim et je veux être le meilleur. J’ai beaucoup de confiance et je crois que je ferai partie d’une équipe d’usine à un moment donné. Pour l’année 2021, des espaces seront disponibles. J’examinerai sereinement toutes les offres qui arrivent sur la table. »

Voilà Danilo Petrucci, qui va sur ses 30 ans, prévenu. Quant à l’équipier Francesco Bagnaia, il a aussi la jeunesse, mais il manque d’expérience et encore de résultats…