Ce serait voulu exprès que ça ne pourrait pas être mieux. Mais est-ce vraiment le cas lorsque l’on connaît le cas Andrea Iannone ou peu de choses sont préméditées ? Une philosophie qui lui rendra service si elle est prise en compte par les juges de la FIM dans l’examen de son cas de dopage. En ce 4 février, celui qui est suspendu depuis le 17 décembre dernier après la découverte dans son organisme d’un produit illicite, doit se défendre devant ses juges. Mais peu auparavant, il fêtait l’anniversaire de sa dulcinée dans une établissement réputé de Milan qui s’appelle… Le « Doping Club » !

C’est la carrière d’Andrea Iannone qui va se jouer ces prochaines heures. Mais malgré l’enjeu, Joe le Maniac semble assez bien supporter la pression. Comme on le voit sur le réseau social de sa compagne du moment, Giulia de Lellis, il a soufflé les bougies de son gâteau d’anniversaire dans une soirée au « Doping Club ». Alors qu’une affaire de dopage le menace d’une sanction qui pourrait être lourde de conséquence.

Le pilote Aprilia est en Suisse, dans la bonne cité de Mies pour une audience devant la Cour du Règlement international de la FIM, et ainsi tenter d’éviter une suspension après un test de dopage positif.

Le natif de Vasto et ses avocats suivront la thèse défensive de la contamination par aliments, compte tenu que le pilote Aprilia est un grand consommateur de viande. Les valeurs minimales de Drostanolone trouvées dans l’urine de Iannone peuvent être un argument valable pour le pilote italien, qui devra encore convaincre la Cour en prouvant son innocence et sa bonne foi, évitant ainsi une longue suspension qui mettrait sa carrière en danger.

Le CDI disposera ensuite de 45 jours pour rendre son verdict, même si Aprilia espère une décision rapide pour envisager cette saison, surtout si le constructeur se voit contraint de chercher un pilote pour le remplacer…