La crise systémique globale que provoque un coronavirus, à la propagation si virulente qu’il a le statut de pandémie, amène à improviser des solutions, pour être en mesure de se relancer lorsque le jour d’après sera acté. Aucun modèle n’existe pour border une conjoncture jamais vue jusqu’alors. Alors, il faut proposer et prendre aussi acte de ce que les autres font. Pour le MotoGP, la dernière décision venue d’une Formule 1 tout aussi impactée que lui par un championnat du monde impossible à mettre en œuvre, serait peut-être à étudier

La Formule 1 a voulu lancer sa saison envers et contre tout en Australie, mais le coronavirus lui a montré qui commandait. Elle réfléchit à la suite des événements et elle a déjà, par exemple, mis sur la table le format d’un meeting sans vendredi. Ceci pour faire face à un calendrier promis pour concentrer des courses pratiquement à chaque week-end.

Mais avant cela, il faudra commencer et, une fois la machine lancée, ne pas l’arrêter. C’est avec cet impératif en tête qu’elle s’apprête à entrer dans… sa pause estivale ! Une période qui pourrait être avancée à la semaine prochaine. Elle serait alors à respecter sur 3 semaines, jusqu’à fin avril, ce qui permettrait d’absorber, en quelque sorte, cette période de confinement général.

La période initialement prévue pour ce repos pourrait ainsi être opportunément utilisée pour les compétions reportées. L’accord de sept des dix équipes est nécessaire pour avancer la pause mais les 10 équipes seraient unanimes. Un élément de réflexion pour le MotoGP ? Sa pause estivale est prévue cette année du 13 juillet au 7 août.

Calendrier prévu pour 2020 :