Valentino Rossi a commencé son meeting en souffrant avec ses pneus, et il a vécu le calvaire en course avec ses gommes… Comme son équipier Maverick Viñales, il avait pris le pari d’un combiné full soft alors que le reste du plateau était en dur soft. Cela n’a rien changé pour le Doctor, à la traîne avant qu’une alerte sur sa Yamaha ne l’oblige à mettre un terme à sa procession. Le week-end prochain il remettra ça, mais il espère que ce sera dans d’autres conditions !

Heureusement que ce Grand Prix d’Espagne n’était pas déterminant pour l’avis de Valentino Rossi de poursuivre ou non sa carrière… Car il serait déjà dans l’avion du retour à Tavullia en peaufinant sa demande en mariage à sa belle Francesca. Le nonuple champion le dit lui-même : il était loin du compte. Il en avait conscience, et d’autant plus lorsqu’il a subi le courant d’air d’un Marc Marquez en pleine remontée. « J’étais très, très lent, j’étais en difficulté, il m’a dépassé facilement » se souvient Vale. « Je me suis écarté, c’était pour ne pas le gêner. Il avait un meilleur rythme que le mien ».

Vale était déjà loin du groupe de tête. Il espérait alors tout au plus ramener des points. Mais quand rien ne va… « L’abandon s’est toutefois produit parce que j’ai reçu une alarme rouge sur le tableau de bord et dans ces cas, vous devez vous arrêter ».

Dans une semaine, on remet ça. Mais il faudra rouler autrement… « Pour une raison quelconque, nous ne faisons pas bien fonctionner les pneus. J’ai beaucoup de problèmes. Tout le monde à l’arrière avait choisi les plus tendres, car les plus durs ont moins d’adhérence. Pour l’avant, je ne dirais pas que j’ai fait un pari, mais Maverick et moi avons choisi les tendres aussi. Mais je suis parti de loin. La semaine prochaine, nous devrions changer quelque chose parce que c’est un problème que j’ai toujours eu ».

« Les données des autres pilotes Yamaha ne nous sauveront pas »

Et encore, Valentino Rossi avait vu Rins et Crutchlow disparaître devant lui pour cause de forfait. Mais il n’a pu profiter de cette aubaine. Maintenant, quelle solution ? Elle reste à trouver, et seul… « C’est toujours intéressant de regarder les données des autres, et nous pouvons effectivement les voir, mais pour le moment, elles ne nous sauveront pas. En tant que style de pilotage, je suis assez similaire à Franco, mais aussi 10 cm plus grand et plus lourd. Au début, lui aussi était un peu en crise, puis ça s’est amélioré, avant d’avoir quelques problèmes. Peut-être qu’il pourrait même monter sur le podium. Les autres restent plus longtemps dans le domaine d’utilisation de leurs pneus, mais nous ne comprenons pas pourquoi. C’était très difficile car il faisait très chaud, tant pour les pneus que pour les pilotes ».

Reste cette première physionomie du championnat, avec un Fabio Quartararo assumant son rôle et un Marc Marquez sur la touche pour cause de blessure : « « Si Marc Marquez n’avait fait que zéro point, cela aurait été différent, mais il y a une grosse différence principalement parce qu’il s’est blessé. Nous devrons comprendre combien de temps il lui faudra pour revenir ».

« L’avant s’était refermé dans la première phase de la course et il l’a récupéré mais quand il est arrivé derrière Vinales il a perdu l’arrière et dans un virage où ça va vite. Maintenant, il est difficile de dire quoi que ce soit. Quartararo Viñales, mais aussi Dovizioso ont une grande chance. Moi ? Nous réessayerons certainement la semaine prochaine » termine le Doctor, qui aura eu au moins la satisfaction de voir son frère Luca Marini triompher en Moto2…

MotoGP Jerez 1 Course : classement