Cal Crutchlow fait partie du trio de blessés pour qui ce Grand Prix d’Andalousie à Jerez ne sera pas une promenade de santé. Pour le pilote Honda LCR, c’est avec un scaphoïde gauche fraîchement opéré qu’il va devoir composer. Son parcours, il le sait, ne sera que souffrance. Cependant, comme il fait partie de ces hommes incroyables qui évoluent en Grand Prix, il ira au combat en serrant les dents…
Pour la deuxième semaine consécutive, le circuit de Jerez accueille la catégorie MotoGP pour un Grand Prix d’Andalousie inédit. Bien qu’il ait été opéré d’une fracture du poignet en début de semaine, Cal Crutchlow, le pilote LCR Honda, a participé aux essais libres après avoir été déclaré apte à courir jeudi. A l’instar de ses collègues Alex Rins, à la clavicule réparée et de Marc Marquez à l’humérus opéré. Mais ce dernier n’ira en piste que demain, samedi.
Le Britannique a dû se faire opérer de son scaphoïde gauche mardi, mais il a franchi la barrière de la douleur aujourd’hui lors de la toute première journée du second rendez-vous d’un calendrier à 13 courses. Il n’était évidemment pas dans sa meilleure forme en raison de sa blessure, mais il est resté compétitif puisqu’il a terminé 20e de la FP1 avant de s’améliorer lors de la séance de l’après-midi pour prendre la 19e place. Cela lui a valu la 20e place dans les temps combinés, mais le pilote 34 ans était tout simplement heureux de pouvoir participer à nouveau à la compétition.
Crutchlow ira jusqu’au bout de l’effort
« C’était bien de se remettre en piste aujourd’hui avec un bon feeling sur la moto, pour être honnête » assure l’Anglais. « L’équipe et Honda étaient très détendues avec moi pour voir si je pouvais rouler. J’ai montré qu’il est possible de rouler à moto, même si le sentiment est un peu étrange. Je n’ai pas tellement mal au poignet et quand je le fais, j’essaie juste de gérer ça le mieux possible ».
« J’ai l’impression que mon état sur la moto n’est pas superbe après l’accident de la semaine dernière, mais nous allons continuer à travailler pendant le week-end pour me mettre un peu plus à l’aise. Le chirurgien, le Dr Mir, a fait du bon travail et, tout en gardant de la glace sur mon poignet pendant le week-end pour réduire l’inflammation, je vais serrer les dents et essayer de faire de mon mieux sur la moto ». De vrais héros ils sont…
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