Et de trois ! Pecco Bagnaia a enregistré lors du dernier Grand Prix disputé qui était celui d’Europe son troisième abandon consécutif. Si l’on ajoute ses deux forfaits en Autriche pour cause de convalescence d’un tibia fracturé à Misano, celui que Ducati voit comme un espoir au point de l’avoir préféré à Johann Zarco dans son team officiel en est à son huitième résultat blanc en 12 courses disputées cette année en MotoGP… Mais le cœur italien a ses raison…

Pour Pecco Bagnaia, ça commence à devenir gênant. Pendant que son actuel équipier chez Pramac qui sera aussi son futur partenaire au sein du team usine Ducati Jack Miller réalisait une bonne sixième place au vu des circonstances pour une GP20 à Valence, l’académicien VR46 finissait une fois encore les quatre fers en l’air.

Pourtant, tout n’avait pas si mal commencé. Parti seulement 16ème, son classement au championnat, Bagnaia se retrouvait onzième avec un second chrono le plus rapide en course. Hélas un feu de paille car au cinquième tour, la démonstration se terminait par une nouvelle chute.

Too fast too furious

L’Italien explique ainsi sa prestation éclaire : « j’ai pris un bon départ et j’ai été très rapide. Le ressenti de la moto était génial, j’ai donc pu piloter à un bon rythme et récupérer cinq positions. Mais ensuite j’ai fait une erreur et j’ai été immédiatement puni », a déclaré le Champion du Monde Moto2 de 2018.

Bagnaia a cité sa position de départ comme la cause principale de la chute : « parce que je suis parti de si loin en arrière, j’ai dû pousser fort pour réduire l’écart vers l’avant. C’est pourquoi je veux essayer, lors de la prochaine course, d’obtenir une meilleure position sur la grille en qualifications afin de tirer le meilleur parti de la course et du potentiel de la Ducati ». Il aura l’occasion de mettre cette idée en pratique dès ce week-end, sur le même tracé de Valence.

MotoGP Valence-1 J3 : classement