L’officiel Ducati Jack Miller n’a pas été au rendez-vous des qualifications de ce Grand Prix de Grande Bretagne et c’est une grande déception pour l’intéressé. Car il avait montré une belle vélocité lors notamment de la FP3. Et puis il a été frappé par le mystère des pneus connu cette saison pour sévir au hasard sur les pilotes en plein effort. L’Australien de 26 ans l’a mauvaise…

Jack Miller espérait tout autre chose qu’une troisième ligne au terme des qualifications à Silverstone. Néanmoins, l’Australien attend beaucoup de la course de ce Grand Prix de Grande-Bretagne qui est la douzième manche de ce championnat MotoGP. Mais il faudra pour cela être vigilant.

Septième sur la grille de départ, l’équipier d’un Bagnaia second et compagnon de marque d’un Jorge Martin quatrième regrettait un de ces soucis de pneu que l’on entend souvent dans les teams cette année : « ce n’est pas satisfaisant si on ne peut pas rouler plus vite avec des pneus neufs qu’avec des pneus usés. Les pneus neufs n’ont pas fonctionné et cela m’agace. Je ne suis pas content, mais je ne peux pas expliquer pourquoi c’était comme ça ».

Il ajoute : « il y avait un peu plus de vent que le matin, mais cela n’a pas aggravé le pneu. Je ne peux pas imaginer ça ». Malgré la situation de départ décevante, le pilote Ducati ne biffe pas déjà sa course dominicale : « c’est vrai que la troisième ligne n’est pas idéale, mais j’ai aussi eu des positions de départ moins bonnes. Je me sens bien sur la moto et sur cette piste spéciale, mais je n’ai tout simplement pas pu le montrer en qualifications. »

Jack Miller part de la troisième ligne sur la grille à Silverstone

Miller : nous devons également veiller à ce que le pneu arrière ne soit pas trop sollicité

Il y a deux choses que Miller aimerait prendre en compte pour le plan de la course : « nous ne devons pas laisser Fabio Quartararo filer dans les cinq ou six premiers tours. Dans le même temps, cependant, nous devons également veiller à ce que le pneu arrière ne soit pas trop sollicité. Si vous l’utilisez trop, vous pouvez perdre la course dans les phases finales. »

Miller misera sur le pneu médium et il le justifie ainsi : « le pneu dur est trop dur pour ces conditions. À mon avis, seul le médium fonctionne. Nous savons aussi comment il se comporte. Le pneu dur était également stable, mais vous n’aviez tout simplement pas assez d’adhérence. »

Jack Miller

MotoGP Silverstone J2 : qualifications

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Crédit classement : motogp.com