Jack Miller a sauvé sa quatrième place au championnat face à un Johann Zarco qui a perdu beaucoup de sa superbe en seconde partie de saison. Comme l’Australien d’ailleurs, mais ce dernier a sauvé les meubles en retrouvant le chemin du podium. Bousculé par Jorge Martin, dominé par Pecco Bagnaia, il sait ce qu’il a à faire en 2022. Cependant, il rappelle qu’il serait mal venu de se plaindre dans cette période faste pour un clan Ducati dont il a commencé à faire partie lorsque peu de ses collègues voulaient y entrer…

Jack Miller sait qu’il devra faire sa part en 2022 pour garder sa place au sein du team officiel. Mais en attendant, il y est, et il évalue avec la malice qui le caractérise les remarques qu’il entend à présent de la part de ses concurrents qui aimeraient bien jouir à leur tour d’une Desmosedici… « S’ils avaient demandé à quelqu’un de monter sur une Ducati en 2015, la réponse aurait été négative. Mais aujourd’hui tout le monde la veut » signale-t-il. « Si vous revenez aux années entre 2011 et 2014, il y a eu beaucoup de moments difficiles et nous avons atteint ce moment où il y a beaucoup de motos et toutes sont rapides ».

« Je pense que c’est grâce aux pilotes, aux ingénieurs qui ont travaillé ces dernières années, c’est fantastique d’en faire partie et de faire partie du développement de ces deux dernières années » insiste l’Australien qui prend exemple sur le résultat sans appel du Grand Prix de Valence : « je suis heureux de faire partie de ce podium historique, avec 3 Ducati dans le top 3, c’est fantastique, c’est aussi la première fois que cela se produit. C’est fantastique pour l’équipe, c’est fantastique pour tous les ingénieurs parce qu’ils ont travaillé très dur ».

Jack Miller

Jack Miller : « les autres seront en difficulté l’année prochaine« 

Ce constat fait, il annonce à ses adversaires que le pire est encore à venir pour eux… « Nous avons déjà essayé quelque chose pour 2022 à Misano, honnêtement je pense que ces choses sont déjà meilleures. Les autres seront en difficulté l’année prochaine ».

Il précise : « la moto n’a pas tellement changé. On a compris le décor, on a tout compris. On a commencé à Valence avec le réglage de l’année dernière mais ça ne fonctionnait pas, on est revenu à celui qu’on utilisait à Portimao et qu’on a utilisé toute l’année et le travail s’est terminé là. On a fait quelques corrections ici et là mais pratiquement rien. Nous sommes heureux, nous avons trouvé un package qui fonctionne et nous n’avons rien eu d’autre à faire ». On rappellera qu’il y aura huit Ducati sur la grille de départ la saison prochaine.

Jack Miller, Ducati Lenovo Team, Gran Premio Motul de la Comunitat Valenciana

MotoGP Valence J3 : classement

Crédit classement motogp.com