Marc Marquez se remet progressivement à la moto après avoir passé son quatrième hiver consécutif en tant que convalescent. Cette fois, c’était même encore plus compliqué avec un bras droit que ne se fait pas oublier tandis qu’une diplopie s’est rajoutée à une liste d’écueils physiques déjà bien chargée. Mais l’officiel d’un constructeur Honda qui prépare une RC213V moins compliquée à dompter s’est remis au motocross puis à la vitesse avec une RC213V-S à Portimao et une CBR600 en Aragon. Les tests de Sepang paraissent envisageables début février, mais le chemin sera encore long avant de recouvrer la pleine forme. De son côté, HRC lui cherche un solide compagnon d’écurie, que ne semble donc pas être Pol Espargaró…
Tout ça alimente la chronique et les spéculations sur le marché des transferts. Un chaudron qu’aime touiller un Carlo Pernat à la croisée des rumeurs, ce qui lui forge cette opinion sur la situation actuelle de Honda : « Marc Marquez a eu une malchance terrifiante ces dernières années, mais il est toujours le plus fort de tous » commence Pernat. « Mais il faudra comprendre combien tout ce qu’il a dû traverser lui a coûté en termes de performances ». Et l’Italien ajoute sur Mowmag : « je ne sais même pas s’ils nous ont tout dit sur lui ».
« Il travaille pour être aux essais de Sepang, il n’est pas encore sûr d’y être et clairement il n’est pas concevable qu’il soit au top de sa forme pour le départ du championnat du monde. Peut-être que pour évaluer le vrai niveau de Marquez, il faudra attendre le printemps. Mais s’il revient à ce qu’il était avant et que sa moto est compétitive ou on le verra jouer la victoire tous les dimanches » évalue l’Italien.
Le prochain équipier de Marc Marquez ? « Mir est le bon nom »
Carlo Pernat parle aussi de qui pourrait être l’équipier de Marc Marquez après 2022. Et à l’écouter, Pol Espargaró a du souci à se faire… « Marc, je l’ai déjà dit, est le plus fort de tous, mais c’est aussi un pari » précise-t-il. « Il est clair que chez Honda, ils regardent ce qu’il y a autour et Mir est le bon nom. Dans le passé, ils étaient très proches et maintenant le moment est venu, aussi parce que la situation chez Suzuki n’est pas très claire ».
« C’est une excellente équipe, ils ont une grande marque derrière eux, mais les investissements sont limités par rapport aux autres, les délais de développement sont rallongés et après l’adieu de Davide Brivio tout s’est retrouvé sur les épaules de Sahara. Ils ont eux-mêmes déclaré que cette année, ils auraient remplacé Brivio par un chef d’équipe, mais à ce jour, aucun nom ne circule » termine un Pernat qui ne prédit donc pas plus de belles choses pour la structure usine du blason d’Hamamatsu…