Le cas Iannone est un cas bien particulier dans un contexte général déjà bien difficile à vivre. L’officiel Aprilia est ainsi confiné comme tout le monde à cause du coronavirus, mais sa carrière est doublement freinée par une condamnation à une suspension de 18 mois pour contrôle antidopage positif… Une sanction infligée par un tribunal qui l’absout pourtant de toute démarcher frauduleuse et d’intention maligne. Une situation ubuesque qui choque son équipier Aleix Espargaró qui lui apporte son soutien en ces heures compliquées…

Entre Andrea Iannone et Aleix Espargaró, c’est une relation à la « je t’aime moi non plus » sur fond professionnel puisque les deux sont des pilotes officiels Aprilia. Il suffit que l’Italien tire la couverture à lui sur le cas de la RS-GP pour que l’Espagnol s’enflamme, avant que les excuses n’arrivent sur fond de malentendu qui apaisent les esprits jusqu’à la prochaine fois.

Mais sur le plan humain, il n’y a jamais eu d’attaque entre les deux hommes. Justement, cette histoire de dopage touche cet aspect et Aleix Espargaró compatit et soutient celui qui va faire appel de sa suspension jusqu’en juin 2021 alors que ses juges ont reconnu qu’il n’était pour rien dans les résultats positifs révélés par la consommation d’une viande viciée…

« Ce sujet me déroute » avoue le frère aîné de Pol. « Lorsque les allégations de dopage ont été rendues publiques, ils ont demandé une peine de quatre ans, puis l’ont réduite sans en expliquer la raison. Je pense que l’affaire a été très mal gérée, parce qu’en fin de compte, nous devons expliquer si un accusé est coupable ou non, nous ne pouvons pas le laisser dans l’expectative aussi longtemps. »

« Lorsque la nouvelle est arrivée, j’étais très désolé. Je lui en ai parlé à Noël. Et il ne savait absolument rien, personne ne lui avait rien expliqué. Je pense que c’était un très mauvais comportement. J’ai essayé de lui remonter le moral », a expliqué l’Espagnol dans une interview avec Ernest Riveras et Izaskun Ruiz relayée par Sportfair.