Avec Maverick Viñales, Jack Miller semble être un des pilotes les plus sous pression dans un début de saison MotoGP qui a montré des écarts extrêmement serrés entre tous les protagonistes. Ainsi, il aura fallu une contre-performance à Portimao de la part de l’Espagnol pourtant vainqueur du premier Grand Prix pour se fâcher à la lecture des commentaires faits sur son compte twitter. A tel point que l’officiel Yamaha a décidé de le fermer. Pour Jack Miller, c’est la prise de position de certains sur son réseau social après l’incident avec Joan Mir lors du Grand Prix de Doha qui l’a fâché avec l’outil. C’est maintenant Ducati qui le gère…

Jack Miller n’a pas fermé son réseau social à l’instar de Maverick Viñales, mais il a décidé de ne plus s’en occuper, de prendre ses distances avec lui afin de ne pas vainement perdre une énergie dont il a actuellement grand besoin de canaliser ailleurs. Car son début de saison comme officiel Ducati n’a pas été celui attendu. Une décision prise après le fait de course qui l’a opposé à Joan Mir au Grand Prix de Doha. Un incident qui a donné lieu à des commentaires qui n‘ont pas été du goût de l’Australien.

L’officiel Ducati a donné ses comptes à son équipe avant la course de Portimao. Miller aimerait se préserver d’Instagram, de Twitter et autre Facebook à l’avenir. Il veut éviter que les réactions des fans n’affectent sa psyché. « Je me suis retiré des réseaux sociaux. L’équipe s’en occupe. Je ne regarde plus ça parce que ça te donne un sentiment trompeur de sécurité. J’essaie d’être aussi calme et détendu que possible et faire mon travail. En fin de compte, il s’agit de motocyclisme. C’est ce que j’aime », a commenté Miller.

Finalement Miller suit le conseil de Jorge Lorenzo

« La lecture de milliers de commentaires négatifs sur les réseaux sociaux ne contribue pas exactement au bien-être mental », note Miller, qui a perdu certains de ses followers à cause de ses actions lors du Grand Prix de Doha début avril. De nombreux fans ont été très critiques au sujet de la collision avec Joan Mir. Les réactions ont conduit Jack Miller à repenser l’utilisation des réseaux sociaux.

« Je n’ai pas besoin d’aller voir un psychologue », est convaincu le pilote d’usine Ducati sur Motorsport-total. « Nous essayons de faire de notre mieux. Si je ne suis pas assez bon, alors je ne suis pas assez bon. C’est aussi simple que ça. Je pense donc qu’il vaut mieux se débarrasser de ces conneries et se concentrer sur ce qui est important, faire mon travail correctement, préparer le week-end et essayer de faire les choses correctement, plutôt que d’investir de l’énergie dans des choses que je ne peux pas changer », a déclaré l’Australien.

On rappellera que c’est justement ce que Jorge Lorenzo lui avait conseillé de faire après avoir commenté une prise de position du Majorquin au sujet de la chute de Cal Crutchlow lors des tests d’intersaison au Qatar. Heureusement, il nous reste encore la parodie pour détendre l’atmosphère et relativiser tout ça.