C’est une remarque faite par le Champion du Monde Fabio Quartararo sur la situation générale chez Yamaha qui montre que les négociations en cours dans le paddock ne concernent pas seulement les pilotes. Par exemple, elles touchent aussi les teams privés qui ont à confirmer pu à se trouver une vocation d’équipe satellite d’un constructeur. Chez Honda, la boucle est bouclée jusqu’en 2024 avec la confirmation de LCR. Chez Yamaha tout reste à faire avec RNF qui sent que le renouvellement est à ce point aléatoire que son patron Razlan Razali a pris langue avec Aprilia. Et ce ne sont pas les derniers propos du pilote français qui vont le rassurer sur le dossier Yamaha…

Les rumeurs du marché se poursuivent et elles touchent également le camps Yamaha. La signature du contrat de Quartararo avec la marque semble désormais évidente, mais il y a des rumeurs d’un possible départ de l’équipe satellite RNF qui a entamé des pourparlers avec Aprilia. De quoi s’interroger ? Pas pour le talent du MotoGP, pour qui le départ de la structure de Razlan Razali du clan Yamaha ne serait pas du tout un gros problème.

Et il explique même pourquoi avec franchise : « si je reste avec Yamaha l’année prochaine et qu’il n’y ait que deux Yamaha sur la grille, ce ne sera pas vraiment un problème. Parce que nous avons encore du mal à faire de bonnes comparaisons avec notre deuxième équipe. Donc pour moi ça ne changerait pas grand-chose ». En quelques phrases, Fabio Quartararo signale que RNF n’est d’aucune utilité à Yamaha.

Johann Zarco, Fabio Quartararo, SHARK Grand Prix de France

Fabio Quartararo parle de RNF qui parle de Dovizioso : « comme Valentino Rossi l’an dernier, il veut non seulement être un pilote mais aussi un ingénieur« 

Et Razlan Razali, qu’en pense-t-il ? Sur GPOne, on découvre : « nous n’avons qu’un contrat d’un an avec Yamaha mais nous avons le temps d’évaluer la situation. Nous avons d’autres options, il y a la possibilité de changer de constructeur mais c’est quelque chose de difficile à faire. J’aimerais avoir une relation avec Yamaha comme celle que Poncharal a eu pendant plus de 20 ans que Cecchinello a avec Honda. De cette façon vous courez avec une usine, gagnez et perdez ensemble. En tant qu’équipe nous devons renforcer notre crédibilité, nos relations commerciales, nos supporters et vous ne pouvez pas le faire si vous changez de constructeur à chaque fois. Mais logiquement je suis obligé de regarder autour de moi n’ayant qu’un an de contrat avec Yamaha ».

Puis le Malaisien jette la pierre à Andrea Dovizioso : « pour être honnête je ne m’attendais pas à ce qu’il ait autant de mal étant donné qu’il a fait 5 courses et des essais l’an dernier. Nous pensions qu’avec son expérience il saurait s’adapter à la M1. Je pense qu’il doit prendre du recul, ne pas être trop analytique et juste piloter, essayez de tirer le meilleur parti de la moto au lieu de penser à ce qui ne va pas. Puis il ajoute en guise de conclusion : « je trouve des similitudes entre lui et Valentino Rossi l’an dernier. Ils veulent tous les 2 non seulement être des pilotes mais aussi des ingénieurs et ils oublient qu’être pilote c’est avant tout de piloter la moto telle qu’elle est ».

Fabio Quartararo, Monster Energy Yamaha MotoGP™, SHARK Grand Prix de France