Alberto Puig a-t-il du mal à se remettre de l’accident de son champion Marc Marquez ? Une terrible chute qui récompense très mal une remontée fantastique… Qui aurait peut-être dû être calmée du bord des stands. Mais Alberto Puig n’a pas donné de consigne et le voilà maintenant suspendu aux bulletins médicaux et à réfléchir sur les délais d’une convalescence… Mais ne comptez pas sur lui pour faire profil bas. Bien au contraire…

Alberto Puig souffre-t-il d’un cas de conscience depuis dimanche ? Le chef d’équipe Repsol Honda était aux premières loges de la remontée de son pilote Marc Marquez. Mais il était aussi dans la fonction d’en décider du rythme. Plutôt que de tenter de calmer la fougue de son pur-sang qui venait d’entrer dans le trio de tête, il l’a laissé bride abattue… Et ça a mal tourné.

C’était un choix qu’il faut maintenant assumer. Justement, l’assume-t-il ? Le premier doute est arrivé lorsque Puig a commenté que sans sa chute, Marc Marquez aurait gagné. Il aurait donc avalé Fabio Quartararo comme tous les autres avant la ligne d’arrivée, tellement sa supériorité était grande. C’est son opinion…

« Celui qui sera Champion à la place de Marc Marquez sera insatisfait »

Mais Alberto Puig n’en reste pas là. Sentant une saison qui lui échappe déjà, il joue le mauvais perdant par anticipation… « Évidemment, cela devient compliqué. Quoi qu’il arrive, si Marc ne peut pas être celui qui remporte le championnat, celui qui l’aura ne se sentira pas complètement satisfait en sachant que le pilote numéro un n’a pas été présent durant l’intégralité de la saison », a déclaré Puig, visiblement très informé de l’état d’esprit des autres pilotes.

Cependant, rien n’est perdu et peut-être que Marc Marquez pourra revenir en course à Brno le 9 août… « Je ne vais pas entrer dans la question des délais parce que je ne suis pas médecin. Je fais confiance à Xavier Mir, qui est le chirurgien, et il nous a dit que l’opération s’est bien déroulée. Heureusement, le nerf n’a pas été affecté, mais il n’est pas encore temps pour Honda de parler de délais » commente Alberto Puig qui ne va tout de même pas jusqu’à se mettre à la place des médecins.