Jusqu’au dernier Grand Prix d’Italie, les jeux étaient ouverts pour la place d’équipier d’Andrea Dovizioso au sein du team officiel Ducati. Les décideurs de Borgo Panigale se donnaient jusqu’à la fin du mois de juin pour se décider entre Danilo Petrucci, actuellement en fonction, et Jack Miller prétendant à une combinaison rouge. Puis il y a eu la victoire de Petrux au Mugello qui avait déjà séduit ses patrons dans un duel maîtrisé face à son leader au Mans…
Des points très positifs marqués par l’Italien tandis que l’Australien chutait notamment en Toscane. Ce dernier clamait jusque-là à qui voulait l’entendre qu’il ambitionnait un guidon dans un team usine. Mais depuis le week-end dernier, il s’est rendu à la raison : « j’ai beaucoup à faire avec Pramac Ducati », déclaré ainsi à présent le pilote de 24 ans. « Nous verrons quelles décisions Ducati va prendre dans un proche avenir, car Francesco Bagnaia a également la garantie contractuelle d’une machine d’usine pour 2020. Alors maintenant, nous devons attendre et voir ce qui se passe ».
Car le souci va être d’équiper le team satellite de deux machines 2020. Par ailleurs, le manager d’Álex Márquez est en contact avec l’équipe Pramac et dans ce cas, le frère de qui vous savez serait promis à une GP19. Une situation logistique et financière plus confortable tant pour Ducati que pour son team satellite…
Du coup, on peut se demander si Miller est en position de force dans les négociations qui s’annoncent… « Je ne pense pas trop à ce sujet » déclare l’Australien sur Speedweek. « Je me concentre sur mon travail et je souhaite faire mieux à Barcelone que lors des six premières courses ». Il va donc falloir mettre la tête dans le guidon en faisant tout de même attention à Dovizioso…