Johann Zarco reprendra le guidon de sa GP19 ce samedi sur le Red Bull Ring. Ceci pour un Grand Prix de Styrie qu’il abordera depuis la voie des stands dimanche. Il purgera ainsi une sanction des commissaires de la FIM qui ont écouté les avis pour se déterminer contre le Français dans l’interprétation des causes de l’accident du Grand Prix d’Autriche. C’était contre Franco Morbidelli. Mais le pilote Avintia pense surtout à une seule personne dans le déroulé des événements qui ont amené jusqu’à cette punition. Valentino Rossi…

Johann Zarco le reconnait volontiers : ce n’est pas un politicien. Et il n’est pas un irresponsable sur la piste, malgré ce qu’une sanction veut acter à son encontre. Mais entre l’accident en lui-même, et sa suite en pénalité, il y a eu un temps politique dont le maître d’œuvre fascine le Français… « Je pense qu’on pourra voir avec le temps si ça me rend plus fort. Sur le moment, ça me fait vraiment voir qu’il faut prendre la vie comme un jeu de rôles où il faut bien placer ses pions pour traverser la vie correctement ».

Zarco développe : « je trouve que notre sport, c’est la vie en accéléré : tous les week-ends, on a différents moments. Mais surtout là, on touche du très haut niveau du côté médiatique, des personnes qui sont très fortes. Et on voit qu’il y a beaucoup de politique qui rentre en jeu, et ça, je n’y comprends rien, mais ça fait grandir. Ou on est triste de ça, et alors on est triste du monde, ou on essaie de prendre du recul et se dire qu’il faut savoir bien gérer ».

« Rossi a toujours un coup d’avance »

« Par exemple, en discutant avec Franco Morbidelli, on s’est très bien entendu, et ça va. Avec Valentino Rossi, j’aurais cru que ça se passerait mieux ensuite, mais ça ne l’a pas été. Ça ne veut pas dire pour autant que c’est une mauvaise personne, parce que je trouve vraiment qu’il laisse paraître quelque chose de bons et sincère, mais il arrive à toujours avoir un coup d’avance ».

Il termine : « ça, c’est l’expérience ! En fait, il n’est pas seulement bon en moto : il est bon dans tout ! Je suis encore fan de lui, parce qu’il se balade, quoi ! S’il n’avait pas fait de la moto, il aurait été de toute façon très bon dans la vie en général. C’est intéressant et c’est ça que j’apprends avec le sourire, parce que je pense encore que c’est un super gars. Mais il vaut mieux être dans son camp (rires) ! ». Tout est dit, place au sport…