Le site officiel MotoGP.com diffuse cette année « Life in the Paddock », une série de reportage en accès libre sur Facebook Watch.

Il s’agit d’une intéressante galerie de portraits qui a le mérite de mettre la lumière sur des personnes peu connues du grand public mais qui sont néanmoins des rouages indispensables au bon fonctionnement du MotoGP.

Galanterie oblige, nous débuterons nos transcriptions/traductions par les dames, avec aujourd’hui Mathilde Poncharal, la fille d’Hervé Poncharal.


« Bonjour, je suis Mathilde Poncharal, attachée de presse et de communication du team Red Bull KTM Tech3, et voici ma vie dans le paddock ! »

« La première fois où je suis venue dans le paddock MotoGP, c’était en 2007 au Mans. J’avais 11 ans et je ne connaissais ni le paddock et le monde du MotoGP. C’était vraiment excitant car j’étais très jeune et je voyais tout cela pour la première fois, avec toutes ces personnes autour et mon père qui parlait à beaucoup de personnes. J’étais vraiment timide et j’essayais de comprendre la façon dont fonctionnait le système du MotoGP. Je voyais déjà tout à l’atelier, comme les camions et l’équipe, mais tout était emballé, donc ce n’était pas la réalité et quand je suis arrivé ici avec mon cousin, j’ai été très excitée de voir la vraie vie en version originale. C’était très intéressant ! »

« J’ai commencé à travailler pour l’équipe durant l’été en 2012 lors des courses européennes en tant que hôtesse à l’hospitality. Puis, en 2014, j’ai fait mon alternance avec Tech3 : J’allais à l’école et je travaillais à l’atelier pour l’équipe. En 2015, j’ai commencé à travailler en tant qu’attachée de presse pour le team Tech3 MotoGP. Je m’occupais de l’administratif et du management et je servais également d’hôtesse d’accueil dans l’hospitality pendant mes weekends libres. Mon weekend commence le jeudi matin pour mettre les laisser-passer dans des enveloppes à disposition des invités au centre d’accréditation. J’imprime tous les emplois du temps des pilotes et tout ce genre de choses, pour ne pas avoir à le faire plus tard. L’après-midi est consacré aux médias, donc nous avons toutes les interviews avec les télévisions et la presse. »

« Vendredi, samedi et dimanche, cela devient plus intense car je dois être dans le box durant toutes les séances MotoGP, Moto3 et MotoE, quand nous avons la MotoE. Puis, en fin de journée, nous avons toutes les activités médiatiques. Je vais aussi sur la grille et j’y accompagne les Grid Girls pour gérer leur timing. Et quand nous avons des invités durant les Grands Prix normaux, sans la Covid-19, je leur fais visiter le box et leur montre les motos durant l’heure du repas. À l’heure actuelle, le travail a beaucoup changé car nous n’avons plus d’invités dans le paddock, donc je ne fais plus de visites dans le paddock, ni de rencontres avec les sponsors. Nous n’avons plus non plus de médias dans le paddock donc nous devons tout faire par Zoom. »

« Je dirais que le plus difficile est d’essayer de rendre tout le monde heureux, mais que parfois vous devez également être strict pour, par exemple, que nos pilotes soient toujours à l’heure. Et s’ils ne le sont pas, vous devez leur dire, mais d’une bonne façon car vous ne voulez pas qu’ils pensent que vous êtes trop strict. C’est la même chose pour les sponsors s’ils sont en retard ou les invités s’ils ont un problème : Vous devez gérer pour être efficace tout en essayant de rester agréable. »
« Je n’ai jamais travaillé avec des pilotes MotoGP (confirmés), je travaille seulement avec des rookies de la catégorie MotoGP, donc ils respectent mes règles car ils viennent de la catégorie Moto2 où c’est complètement différent. Je dirais que mes pilotes sont sympas, qu’ils ne sont pas trop en retard et qu’ils respectent le programme, donc c’est bien. »

« Voyager à travers le monde est vraiment bien car vous pouvez découvrir différentes cultures, différents pays et différentes langues : C’est vraiment bien et j’adore voyager ! »
« Le meilleur moment, c’est le dimanche soir quand tout le monde est content à cause d’un bon résultat, les sponsors, les pilotes, l’équipe, comme le dimanche en Styrie, car cela signifie que le travail a été bien fait pendant le weekend. C’est vraiment bien et vous appréciez ce moment ! »

« Quand je suis arrivée pour la première fois en 2011 au Mans, je n’étais pas vraiment intéressée par la compétition. J’étais très jeune et plus intéressé par être dans l’hospitalité pour faire le café. Aujourd’hui, quand je repense à ça, cela complètement a changé et c’est très différent : J’adore être dans le box ! J’adore également rencontrer des gens, mais je suis comme une fan ! Le Grand prix de Styrie a vraiment été bien pour nous, pour l’équipe, et j’étais très heureuse pour mon père et pour Guy, car tout le monde travaille très dur. Le MotoGP est dans notre vie, dans notre famille, car j’ai également mon oncle qui travaille avec moi, et nous étions tous tellement heureux d’avoir atteint notre objectif. Le paddock du MotoGP est fantastique et j’adore en faire partie. Je ne peux pas imaginer travailler dans un autre domaine où faire un autre travail que dans le paddock MotoGP. »