Pour le moment, la météo semble vouloir jouer un rôle important lors du prochain Grand Prix de France MotoGP qui se déroulera au Mans ce weekend.

Que la pluie s’invite dans la Sarthe n’étonnera finalement pas grand monde, tellement cela a été fréquent au fil des années, et cela même si nous y avons également connu des courses sous un soleil de plomb. Mais que les prévisions soient aussi mauvaises qu’actuellement est assez rare et commence même à inquiéter les membres du paddock avec qui nous conversons régulièrement.

Il faut dire que rarement les pictogrammes ont été aussi uniformément alignés, et ce qui ferait le bonheur d’un joueur de bandit-manchot n’est certainement pas du goût de la majorité des pilotes.

Toutefois, certains se sont faits une sorte de spécialité des conditions difficiles, que ce soit sur le circuit Bugatti ou ailleurs, et quand on parle de piste séchante, on pense tout de suite à Johann Zarco qui s’est révélé à maintes occasions comme un véritable funambule pour tirer le meilleur parti de sa moto quand les autres conservent une petite marge afin d’éviter la redoutée dérobade de la roue avant…

Mais le pilote français n’est pas le seul à exceller sur sol mouillé et on ne peut oublier les belles prestations de Valentino Rossi en ce domaine, ni la victoire de Jack Miller à Assen ou l’aisance de Danilo Petrucci sous la pluie. Le pilote Tech3 KTM Factory Racing reste d’ailleurs le dernier vainqueur en date au Mans… lors de la seule course déclarée WET de l’année.

En finissant deuxième, Álex Márquez était d’ailleurs loin d’y avoir démérité, tout comme un Pol Espargaró pas loin d’être aussi à l’aise qu’un poisson dans l’eau.

Longtemps, Maverick Viñales a souffert des intempéries avant d’apprivoiser la pluie alors qu’à l’inverse Fabio Quartararo n’a encore qu’une expérience assez limitée de l’exercice en MotoGP, tout comme, malgré son nom, Francesco Bagnaia et, évidemment, les rookies sont Enea Bastianini et Luca Marini.

Mais les choses évoluent sans cesse et rien n’est gravé dans le marbre ! Tout d’abord, le pire n’étant jamais certain, les prévisions actuelles peuvent se tromper, ce qui n’étonnerait pas grand monde. Enfin, les courses sont faites pour nous surprendre, surtout en cette année où la compétition semble plus serrée que jamais, et nul n’est assuré de briller sur le mouillé, ni à l’inverse de boire la tasse.

En conséquence, bien malin sera le vainqueur du jeu concours organisé par Claude Michy et consistant à donner les trois polemen ainsi que le podium MotoGP dans l’ordre !