En sortant d’un bail de huit ans avec Yamaha, Jorge Lorenzo est arrivé chez Ducati pour relever le défi d’une moto qui avait déjà épuisé Valentino Rossi auteur d’un même transfert avant de revenir à ses premières amours. Il aura fallu deux saisons difficiles à Por Fuera pour montrer qu’il pouvait gagner avec la machine rouge. Une période trop longue, car la patience du patron de la marque de Borgo Panigale était déjà épuisée. Le Majorquin est donc parti chez Honda. Pour une moto moins compliquée et un projet plus réalisable ? Comparons le Lorenzo 2017 avec celui de 2019 pour en avoir le cœur net…

Cette semaine, Jorge Lorenzo est au Japon pour discuter et travailler avec les ingénieurs Honda sur une RC213V pour tous. Ce qui provoque l’ire d’un Marc Márquez qui maîtrise la bête de Tokyo comme personne. Au sens propre comme au figuré…

Si Por Fuera en est là, c’est que ça ne va pas. Au point que c’est pire que lorsqu’il était chez Ducati. Après le Grand Prix d’Italie 2017, Lorenzo était septième au classement à la tête de 46 points, avec les résultats suivants : 11e au Qatar, chute en Argentine, neuvième aux Amériques, troisième en Espagne, sixième en France, huitième en Italie. En qualifications, il avait obtenu une septième place comme meilleur résultat au Mugello et deux seizième positions comme pire bilan en Argentine et en France.

En 2019, le voilà 14ème au général avec 19 points, avec ces résultats : 13è au Qatar, 12è en Argentine, abandon au Texas, 12è en Espagne, 11è en France, 13è en Italie. En qualifications, il a obtenu comme meilleur résultat la huitième place en France et à deux reprises, au Qatar 15ème et en Italie 17ème, il n’a pas pris part à la Q2.

Ainsi, la comparaison avec la première année très difficile chez Ducati est absolument négative. Lorenzo n’est pas seulement battu par son coéquipier, mais également par tous les autres pilotes Honda. Il n’a réussi à devancer Crutchlow qu’en Argentine. Jorge est certes au Japon pour essayer de trouver des solutions, mais il faudra toute sa détermination pour sortir de cette crise sans précédent.