Au fur et à mesure que les Grands Prix passent dans cette saison de MotoGP, l’étoile de Fabio Quartararo s’élève un peu plus au firmament des meilleurs pilotes du monde. Les coups d’éclat sont devenus de régulières performances de haut vol et son ambition d’être le meilleur débutant est à présent trop étriquée depuis qu’il a été clairement identifié comme un des champions de demain. Il est même jusqu’à ses rivaux qui l’adoubent, ce qui constitue, finalement, la consécration finale. Parmi eux, un certain Marc Marquez…
C’est pourtant bien ce Marc Márquez qui sera bientôt remis en question par la relève Quartararo. Le duel s’annonce comme inévitable, et on attend avec intérêt le premier choc en course. Et pourquoi pas dès ce week-end au Sachsenring ? Ce qui est certain, c’est que le chef de meute ne nie pas l’ascension du jeune loup qu’il regarde d’un œil bienveillant… Pour le moment !
« Il est très rapide » a déclaré Márquez au sujet du Français de 20 ans. « Sa progression est une bonne surprise pour le MotoGP mais pas pour nous qui sommes ses rivaux. Cela me surprend beaucoup parce que sa moto n’est pas considérée comme la plus rapide, à la différence de la mienne quand j’ai commencé. Il a connu des difficultés durant l’intersaison, mais il s’est amélioré course après course. Il va vite sur tous les circuits. Nous sommes très proches, il pilote très bien la Yamaha et il nous montre le véritable potentiel de cette moto ». Pour peu, on parlerait carrément d’hommage !
Marc Márquez a également évoqué l’énorme pression que subit le novice, qui est le seul Français capable de gagner. « Certes, il n’est pas encore totalement sous pression car c’est un débutant et il va bien. S’il entre dans le top 5, il a déjà un bon résultat, un podium, c’est un succès et je ne vous dis même pas ce qui se passerait s’il gagnait La même chose m’est arrivée en 2013, peu importe le résultat obtenu, c’est maintenant très différent ».
« À mon avis, en ce qui concerne la pression, son plus gros problème est qu’il est le seul Français capable de gagner pour le moment, c’est leur seul espoir, et que tout ce poids pèse sur ses épaules. Dans un certain sens, nous, les Espagnols, avons de la chance, car nous partageons la pression, comme c’est le cas pour les Italiens, car nous sommes nombreux. Cela pourrait être plus difficile pour lui ».