Chez Honda on n’arrive pas à calmer les doutes, voire les suspicions, qui tournent autour de l’état de santé d’un Marc Marquez au sujet duquel tout le monde ne s’accorde que sur une seule chose : il s’est effectivement blessé lors d’un entraînement sur une moto tout terrain. A partir de là, tout est sujet à interprétation et d’autant plus que le communiqué Honda est trop exhaustif. Depuis, l’octuple Champion du Monde est à ce point au repos, qu’il est sorti des radars de la toile…

Le dernier avis d’un pilote en fonction en MotoGP du nom d’Aleix Espargaró sur le forfait de Marc Marquez a alimenté les craintes d’une blessure plus grave qu’une commotion cérébrale et que l’on veut cacher. Consciemment ou non, il a remis une buche dans l’âtre de la polémique qui a cours sur ce sujet sensible qui a déjà eu un précédent avec la gestion de la communication sur le bras droit meurtri, et opéré finalement à trois occasions.

Son frère Pol a commenté en tant que pilote Honda : « si Marc a décidé de ne pas courir, c’est qu’il a ses raisons. Car il sait mieux que quiconque quelle est sa véritable condition. Visiblement, il ne se sentait pas prêt à courir. La santé vient d’abord, c’est la chose la plus importante. Parfois, nous, les pilotes, négligeons un peu notre santé, et nous le faisons parce que nous aimons piloter des motos ».

Pol Espargaró Honda : »si Marc n’est pas là, cela veut dire que le coup reçu n’est pas anodin« 

Il précise : « je crois que la santé est importante.  En fait, si Marc n’est pas là, cela veut dire que le coup reçu n’est pas anodin. Pour aller vite avec une MotoGP, il faut être bien, surtout avec sa tête : nous devons être prêts, nous devons nous sentir prêts. Nous espérons que Marquez sera à Valence, car il facilite la vie de tout le monde chez Honda ».

Le frère de Marc Marquez, Alex, pilote LCR Honda avait déclaré jeudi : « je n’étais pas avec Marc lorsqu’il a eu son accident. Mon plan d’entraînement était un peu différent ce matin-là, avec une salle de sport, et il est allé avec la moto tout-terrain sur un circuit très proche de chez moi, à cinq minutes. Il avait son plan d’entraînement et il s’est blessé, donc il ne peut pas être ici. J’espère ça ira à Valence. Ce sont les risques habituels. C’était avec un ami, Josep García, champion du monde d’enduro. C’était comme une journée d’entraînement normale, près de chez moi ».