En ce dimanche 22 novembre, Johann Zarco a répondu aux questions des journalistes depuis l’Autodrome de l’Algarve à Portimão au terme de la troisième journée du Grand Prix du Portugal.

Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote français.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Johann Zarco sans la moindre mise en forme, même si la première partie est traduite de l’anglais (vouvoiement).

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Désolé, j’ai raté le début. Peux-tu nous faire un bref résumé de tes trois dernières courses ?

« C’était bien car j’ai été très performant à chaque séance, mais clairement en difficulté à chaque course, sauf la deuxième à Valencia où je chute parce que je manquais d’aisance. On voit vraiment une difficulté sur la fin de course. Peut-être qu’aujourd’hui, c’est dû à un choix de pneus mais je pense que ça ne fait pas tout. Pour l’instant, avec mon style sur la moto, il n’y a pas tout qui colle, mais mon style je l’estime bon parce qu’on voit que je suis de plus en plus performant. Ça, j’ai envie de garder un peu de ma nature, et j’ai dit à Ducati que la moto n’était pas mauvaise, mais qu’il y avait un truc qui devait matcher encore plus. D’avoir fait des erreurs ou de rencontrer des difficultés en course, j’espère que ça va nous servir pour l’an prochain. C’est un peu mon résumé des trois dernières courses : j’ai été là quasi tout le temps, sauf en course, sauf en fin de course mais il ne manque plus grand-chose. »

Avec les départs de Andrea Dovizioso et Danilo Petrucci, une grande page se tourne chez Ducati. À ton avis, quelle part pour les pilotes dans l’orientation du développement de la moto ?

« Le départ de Dovizioso reste la grosse perte de Ducati et on pouvait s’en inquiéter, car ça reste le pilote le plus constant : il est quatrième au championnat et il était parti pour jouer le titre. Mais, le sérieux de Miller permet de se dire qu’on sera dans le coup l’an prochain, et j’espère en faire partie aussi, sans être dans le team Factory, mais chez Pramac et considéré pareil. Même Bagnaia, quand il est bien, il est tellement fantastique que ça les aide aussi à prendre des informations : pourquoi il peut être aussi bien et aussi mal à la fois ? Par contre, dans la constance, Jack et moi, j’espère qu’on peut avoir cette lignée de travail qu’on a eue sur cette fin d’année pour être devant et redevenir la meilleure moto qu’elle a été il y a quelques années. Il y a eu la perte de Dovi mais Miller a bien mûri, et moi j’espère leur apporter beaucoup du fait de bien comprendre la moto. »
« Il y aura toujours six Ducati l’an prochain, ce qui reste une force. On le voit : on a pris le championnat constructeur, c’est parce qu’il y a six Ducati. J’ai été la première Ducati à plusieurs reprises. Et les deux pilotes qui arrivent chez Avintia, pour moi ce sont de top pilotes, donc même s’ils auront à s’adapter, rien que leurs commentaires vont être utiles à Dall’Igna. »
« Actuellement, il n’y a pas un gros leader mais je pense qu’il y a de belles forces en présence au sein de Ducati. »

Malgré la crise sanitaire, te reste-t-il des obligations médiatiques ou commerciales cet hiver ?

« La seule obligation commerciale, c’est utiliser et faire la promotion de la Multistrada V4. Donc normalement, ça va être une balade de deux jours avec Lolo Cochet. »

Est-ce que le circuit de Portimão est aussi sympa à rouler pour un pilote qu’à voir pour un téléspectateur ?

« Là, à notre niveau, quand on a pu régler la moto, ça devient franchement intéressant et tu t’éclates ! Mais pour quelqu’un qui serait un pur débutant, je pense que ce serait trop effrayant car il aurait trop de mal à prendre des repères dans les virages aveugles, surtout que ceux-ci sont à haute vitesse, donc c’est compliqué. Par contre, si tu sais un peu rouler, à mon avis la moto idéale est une 600. »

Classement  Grand Prix du Portugal MotoGP sur l’Autodrome International de l’Algarve à Portimão :

Crédit classement : MotoGP.com