Mais qu’est-il aller faire dans cette galère ? C’est la question qui se pose à propos d’Andrea Dovizioso au lendemain d’une course de motocross disputée avec l’autorisation de Ducati dont le bilan se solde par une clavicule cassée. Et opérée. Dovizioso est le fer de lance du constructeur de Borgo Panigaleen MotoGP, une lourde responsabilité, mais la période est aussi à la négociation pour un nouveau bail. Et ça ne se passe pas parfaitement bien. Le mal est fait et le manager Simone Battistella monte au créneau pour défendre son pilote.  

Andrea Dovizioso devait-il vraiment risquer une blessure pour s’adonner à sa passion du motocross ? « Avec le recul, vous diriez non », reconnait le manager Simone Battistella sur « La Gazzetta dello Sport ». Cependant, il défend la cause : « la motivation était bonne. Andrea voulait être prête à reprendre les compétitions. Ce n’était pas un caprice mais quelque chose de raisonné et, en l’occurrence, en tombant seul, cela pouvait aussi arriver à l’entraînement ».

« Ce n’était pas un caprice »

Certes, mais il était en compétition et voulait remonter au classement. Une motivation qui pousse à se surpasser, ce qui n’arrive pas forcément dans un entraînement effectué seul ou en comité restreint…  « Andrea s’entraîne presque tous les jours en motocross, cela n’avait aucun sens de l’empêcher de courir. Il n’est pas tombé après un contact, mais seul. Cela aurait pu se produire à d’autres occasions également ».

Mais cela s’est produit tout de même à l’occasion d’une compétition ouverte, à trois semaines à peine du premier Grand Prix de la saison à Jerez. Une campagne qui sera courte, intense et au cours de la quelle il faudra éviter les blessures. Andrea Dovizioso a déjà entamé son capital physique avant même l’entame des hostilités.