Après le doublé net et sans bavure de dimanche dernier, c’est évidemment avec grand plaisir que les troupes Suzuki retrouvent le tracé de Valence pour un second Grand Prix. En plus de l’enthousiasme il y aura aussi de la pression, car Joan Mir, en tête du championnat, peut clôturer les débats dans la course au titre et ceindre la couronne. Un scenario que n’espère pas son équipier Alex Rins, qui a certes 37 points de retard, mais qui rappelle qu’il y en a encore 50 à prendre avant la fin officielle des hostilités…

Chez Suzuki, en théorie, tout devrait bien se passer. En effet, il ne faut à Joan Mir que monter sur le podium pour devenir ce dimanche à Valence Champion du Monde. Justement, il excelle cette année dans cet exercice. Mais tout peut aussi vite changer en MotoGP. Avant de se lancer dans la mêlée, le Majorquin déclare : « c’est un sentiment incroyable de mener le championnat et d’avoir Alex Rins à la deuxième place, l’équipe fait un travail fantastique ». Et il ajoute : « même si j’ai une bonne avance au classement, je ne peux rien tenir pour acquis et il est important de rester concentré. Je veux juste aller là-bas et passer le week-end comme je le fais d’habitude, puis voyons ce qui arrive au drapeau à damier ».

Rien n’est acquis

Son équipier Rins est d’accord sur un point avec ce qui vient d’être formulé : rien n’est acquis… « Joan a une bonne avance au championnat, mais il reste encore 50 points à jouer, donc nous devons tout donner et viser les meilleurs résultats » rappelle Alex. « Je me sentais très bien sur ma GSX-RR le week-end dernier et j’avais un bon rythme. Ce week-end, avec des conditions plus faciles et plus de temps sur piste sèche pourrait être encore meilleur. Je suis ravi de pouvoir à nouveau courir sur ce circuit et j’espère pouvoir le laisser avec plus de points et dans une position encore meilleure ».

On rappellera que Joan Mir a juré qu’il refuserait un duel au corps à corps avec son équipier pour le gain d’une victoire, privilégiant l’intérêt général de la marque Suzuki. Il faudra effectivement être « intelligent » ce week-end à Valence afin de ne pas remettre en cause un travail jusque-là admirable accompli par les effectifs de Davide Brivio