Entre Valentino Rossi et Casey Stoner, du temps des batailles en MotoGP, ça n’a jamais été franchement cordial. L’Australien était rude, dur avec lui-même et pas vraiment un politicien dans l’âme alors que Valentino Rossi sait comment fonctionne le milieu et jouer de ses rouages. A une période, les deux hommes étaient des rivaux directs pour le titre et le Doctor a d’abord mis en exergue la Ducati avec laquelle Stoner s’est véritablement révélé avant de constater son talent. Une approche qui a vite changé lorsque Vale a ensuite découvert la Desmosedici… Tout ceci relève maintenant du passé. Mais que pense aujourd’hui Rossi de Stoner ? Que du bien…

Valentino Rossi est en 2020 à la croisée des chemins. Il va devoir décider de quoi sera fait son avenir, à maintenant plus de 40 ans. Au vu de la fiche d’état civil, la conclusion s’impose. Mais la feuille des temps donne une autre tendance, celle de la continuité. Chez Yamaha, il faudra trancher ce nœud gordien dans lequel est aussi emmêlé Viñales et Quartararo. Sans parler du cas Lorenzo, possiblement ouvert à un poste de pilote d’essai sur la M1…

De tout ça, on le sait, Vale a parlé. Mais il a aussi eu un mot sur Casey Stoner qui mérite que l’on s’y attarde, tellement les relations entre les deux hommes ont été tendues lorsqu’ils se retrouvaient sur la piste ou dans le paddock… « J’ai lu qu’il souffrait de fatigue chronique. C’est triste. Un vrai problème » commence le Doctor dans les colonnes de la Gazztta dello Sport.

Valentino Rossi ajoute alors au sujet de l’Australien : « Stoner était un maître du pilotage, il a toujours piloté jusqu’à la limite même lorsque la moto n’était pas en place. Respect, c’était un très grand adversaire, au niveau du pur talent peut-être le plus fort de tous. »

« Il a fait des choses impressionnantes dans sa carrière, même si cela n’a pas duré longtemps. Mais il a marqué les esprits. C’était difficile avec Stoner, aussi parce qu’il est dur de caractère, nous n’avions pas une bonne relation, c’est tout. J’espère qu’il se rétablira, au moins pour avoir une vie normale » termine Vale.