Les tests en Malaisie indécis ? C’est le genre de nouvelles redoutées que l’on n’aime pas découvrir. Mais il est un fait que la Malaisie se recroqueville sur elle-même en déplorant une reprise de la virulence de cette satanée Covid-19. Concrètement, les frontières s’hermétisent sur le plan national et sur le plan régional d’autres restrictions tendent à interdire toute manifestation extérieure. Avec un MotoGP qui veut faire sa rentrée à Sepang mi-février, on ne peut qu’être inquiet …
L’expérience 2020 a amené le paddock des Grands Prix à s’acculturer à la bulle sanitaire avec ses contraintes et nécessités. Mais cette dernière ne se met évidemment en place qu’en arrivant sur le site désigné pour l’exercice du métier. Il faut donc pouvoir y accéder et au vu des dernières dispositions prises par les autorités malaisiennes pour faire face à la reprise de l’infection au coronavirus, on imagine qu’atteindre le tracé de Sepang sera tout sauf simple.
Ainsi, la Malaisie vient de décréter l’état d’urgence qui pourrait rester en vigueur jusqu’en… août prochain. Par ailleurs, jusqu’au 26 janvier, l’état de Selangor dont Sepang appartient est en confinement. Les écoles sont fermées et toutes les manifestations susceptibles de rassembler du monde sont interdites. Les frontières malaisiennes sont fermées à l’exception des personnes qui ont un permis de travail court ou de séjour longue durée.
Une conjoncture qui pourrait, selon GPOne, pousser Dorna à revoir ses plans pour organiser finalement les tests à Jerez ou Portimao. Le seul problème est que le fret est déjà parti vers la Malaisie. On attend des nouvelles pour connaître de la suite. On se souviendra que le patron du team Petronas, couleurs malaisiennes, compte fermement sur ces tests pour présenter comme il se doit sa nouvelle recrue : un certain Valentino Rossi qui fera équipe en 2021 avec le vice champion du monde Franco Morbidelli.