Après un début d’année en fanfare avec une 6e place au Qatar et une seconde à Jerez, Nicolo Bulega a fait une saison globalement plus qu’honnête, aboutissant à une 7e position au classement général, avec 129 points.

Malgré quelques frictions avec son chef de file d’alors, Romano Fenati, et malgré une 3e place au classement des Rookies derrière Joan Mir et Fabio Di Giannantonio, une certaine partie de la presse italienne lui prévoit un grand avenir et n’hésite parfois pas à le comparer avec Valentino Rossi.

Le pilote d’Emilie-Romagne rétablit les choses sur TuttoMotoriWeb: « La comparaison avec Rossi est difficile, mais il est toujours préférable d’être comparé avec un pilote fort plutôt que faible. Mais je suis le premier à savoir qu’un autre Valentino Rossi n’existera jamais, et je travaille donc pour suivre ma propre voie. »

Une propre voie qui a parfois entraîné le champion FIM CEV 2015 à commettre quelques bourdes, comme en a jugé Valentino Rossi, son médiatique patron: « Parfois c’est Bulega qui pilote, mais à certaines occasions, c’est le côté « ignorant » qu’il a en lui qui est en piste. » 

Un jugement que le titulaire du team Sky VR46 tente d’expliquer: « En piste, je suis déterminé et je ne fais pas dans les détails; si je dois vous doubler, je n’y pense pas à deux fois et je ne demande pas l’autorisation. Ceci-dit, chaque mot et chaque trajectoire de Valentino sont une leçon. Ce n’est pas lui qui doit venir vous donner quelques conseils, mais vous qui devez l’observer et d’ apprendre quelque chose à chaque fois. Et son amour pour la moto est contagieux. »

Bien que Bulega puisse certainement figurer parmi les prétendants au titre 2017, il ne se sent pas favori et privilégie la nouvelle recrue du team Estrella Galicia: « A mon avis, Enea Bastianini est le favori pour le titre en Moto3. Et il ne faut pas oublier Fenati: il est concurrentiel, il aura une bonne moto et il sera entraîné par le désir de la vengeance. »

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