Pendant des années, l’éminent technicien espagnol a officié chez Yamaha aux côtés de Jorge Lorenzo. Quand celui-ci décidait de passer chez Ducati, son chef technicien décidait de rester chez les Japonais, et devenait donc logiquement le responsable technique de Maverick Vinales. Il se retrouvait alors plongé dans une grande félicité en début de saison avec d’excellents résultats, puis dans un océan de perplexité par la suite.

« Depuis l’introduction de l’électronique unique, nous avons eu moins de marge de manœuvre, car auparavant, avec notre logiciel, tout cela était illimité, expliquait Ramon. Maintenant nous avons besoin que le pilote apprenne à « jouer » avec le pneu à travers la commande de gaz ».

Cela a semblé d’une incroyable facilité quand Maverick a dominé les essais hivernaux, puis les deux premiers Grands Prix au Qatar et en Argentine. Puis lors des GP suivants, les résultats ont été moins brillants.

« Nous avons eu une excellente traction avec un certain type de pneu, a expliqué Ramon. Quand ils ont changé le type de pneu, nous avons été obligés de faire des changements pour adapter la moto au nouveau pneu. Nous avons perdu de la traction. Michelin a changé la carcasse du pneu arrière au moins onze fois. Et donc c’est devenu plus compliqué ».

Photo © Yamaha

Source : tuttomotoriweb