C’est un Marc Marquez  libéré qui s’est offert une belle récré le week-end dernier dans la compétition dite du Superpretigio. Le Champion du Monde 2016 du MotoGP a fait le spectacle tant sur la piste que dans les coulisses. Sur la moto, il a raflé le trophée tandis qu’il s’est laissé aller à un discours débridé lors des entretiens accordés. Morceaux choisis.

Marc Márquez n’a pas regretté son escapade dans une compétition acharnée où il aurait pu y laisser des plumes. Et même se blesser. Mais l’officiel Honda n’est pas du genre impressionnable et après avoir bien géré une saison couronnée par un troisième titre mondial en catégorie reine, il a pu se lâcher.

D’abord les allusions : « j’aurais pu partir en vacances sous les tropiques mais je suis passionné de moto alors je suis là ». Maverick Viñales, désigné comme un danger pour la saison 2017, et qui a abreuvé les réseaux sociaux de ses clichés rendant compte de ses vacances en bord de mer appréciera. Mais le désormais officiel Yamaha n’était pas le seul absent. Un commentaire MM93 ? « Je suis le premier à le regretter, il n’y a pas beaucoup de pilotes MotoGP et j’aimerais qu’il y en ait plus. Mais je comprends que ce soit effrayant de penser que l’on peut se faire battre par un pilote du Moto2 ou du Moto3 ».

Cas concret rapporté par Solomoto : « j’ai vu Navarro me devancer lors d’une séance libre et j’ai dû attaquer fort pour réagir ». Reste le risque de blessure. Là aussi, Marc Márquez a la réponse en ayant une pensée émue pour son patron : « Nakamoto sait déjà qu’il y a toujours des risques avec moi. Et ici, je ne l’ai cette fois pas derrière moi pour me dire qu’il faut que j’y aille relax. J’ai été sous contrôle toute l’année. Cette fois, je peux me laisser aller ». Et on a vu ce que ça a donné…